Informatique et Covid-19

Voilà presque deux ans que le Coronavirus est entré dans nos quotidiens, bouleversant la vie des habitants de toute notre planète. De même qu’une partie des tâches laborantines. En effet, c’est aujourd’hui la préoccupation principale des laboratoires que d’effectuer et analyser les fameux tests PCR permettant tout à la fois de se voir offrir le fameux pass sanitaire ou de savoir si l’on a contracté l’une des nombreuses formes de l’infection. Assurément, le Covid-19 a révolutionné nos habitudes. Notamment en ce qui concerne les liens entre informatique et monde médical, qui n’ont jamais été aussi forts. Et qui constituent pourtant désormais un duo de choix pour combattre l’avancée de l’épidémie.

Covid-19 et informatique

À vrai dire, les laboratoires n’ont pas attendu l’arrivée de l’infection à Coronavirus pour traiter informatiquement les données médicales. Mais pour autant, le débit c’est très fortement accéléré avec l’apparition de celle-ci. Car aujourd’hui, l’afflux de données est presque irrépressible. Ainsi sachez qu’en 2020, la consommation d’analyses et de prélèvements a bondi de 37,4 % en France. Plus encore, 110 millions de tests auraient été pratiqués entre Janvier et Septembre 2021. Et afin de faciliter la vie de tous malgré la situation, l’informatique est omniprésente. Entre résultats des test, signalement de cas contacts ou pass sanitaires à présenter dans de très nombreux lieux ; l’informatique est sans nul doute au centre de notre riposte contre le Covid-19. Une situation totalement inédite et qui pose le problème de la nécessité absolue du caractère confidentiel des données émises dans le cadre d’un test ou d’une analyse en laboratoire.

La confidentialité : une nécessité essentielle

Évidemment, cette méthode certes révolutionnaire mais surprenante interroge. Plus encore, elle inquiète lorsque l’on songe au nombre de personnes touchées et au nombre de données qui pourraient fuiter en cas de défaillances. Du reste, ce fut justement le cas en France durant plusieurs mois lorsque que Mediapart révélait en Septembre dernier les fuites survenues (données concernant plus de 700 000 personnes) sur le site Francetest. Cette affaire, largement médiatisée, a plus que jamais mis en exergue la dimension essentielle du caractère sécuritaire des données obtenues. Or, pour respecter ce dernier et par là même le droit à la vie privée de chaque patient ; il est impératif de pouvoir compter sur des progiciels à la fiabilité avérée.

Lesquels pourront alors constituer de véritable alliés dans la lutte contre le virus et pleinement justifier cette collaboration sans précédent entre médecine et informatique.

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