Quid de la confidentialité des données en laboratoire ?

Que l’on soit malade, à la recherche d’une infection ou que l’on cherche à faire un simple bilan de santé pour combler ou détecter d’éventuelles carences ; il n’est pas rare que l’on ait recours à des tests ou prélèvements réalisés en laboratoire. Or, cela pose une question essentielle en matière d’éthique : quid de la protection des données ? En effet, les laboratoires traitent chaque jours des éléments sensibles et dont la fuite pourrait s’avérer extrêmement préjudiciable aux patients concernés. Et au respect de leur vie privée. Voilà pourquoi il est important que ces données ne puissent parvenir à la connaissance de personnes extérieures au laboratoire. Lequel doit pourtant pouvoir les recenser et les conserver. Dès lors, comment les laboratoires peuvent-ils s’assurer de traiter des données tout en les protégeant ? C’est justement à cette fin qu’a été créé le RGPD.

Qu’est-ce que le RGPD et que concerne-t-il ?

Le RGPD ou règlement général sur la protection des données (connu aussi sous l’appellation de règlement nᵒ 2016/679) constitue le texte de référence (du moins au niveau européen) en matière de sauvegarde des données à caractère personnel. Dès lors, il s’applique à l’ensemble de ce type d’informations et ce ; quel qu’en soit le support. C’est-à-dire papier ou informatique. Et si de nombreuses entreprises sont passibles de ce texte ; c’est également le cas des laboratoires, du fait du caractère sensible de leurs données. En outre, ce règlement prévaut qu’il s’agisse des données relatives aux patients, mais aussi celles touchant aux salariés ou professionnels de santé avec lesquels le laboratoire coopère dans le cadre des missions qui lui sont confiées.

Quelles sont les mesures prises par les laboratoires pour sauvegarder les données personnelles de sa patientèle ?

Ainsi, en accord avec ce fameux RGPD ; les laboratoires sont tenus d’observer certaines précautions. En premier lieu, les données traitées doivent être sécurisées. Ce qui peut se faire via l’usage d’un mot de passe en réservant exclusivement l’accès, ou bien par le biais d’un système de chiffrement fort des transmissions. Mais les professionnels ayant besoin de consulter ces informations doivent aussi être en mesure de présenter leur carte de professionnels de la santé ; strictement personnelle et identifiant son porteur. Ce qui offre davantage de traçabilité. De même, la fonction de biologiste est très encadrée et ne peut s’effectuer sans un recours exacerbé aux procédures de sécurité.

Ainsi, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles ; vos données de santé sont bel et bien protégées !

Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.